02/02/2024
C'était le 2 février...
Fête de la Chandeleur. On faisait autrefois couler de la cire de chandelle dans les mangeoires des animaux de ferme afin de les conserver en bonne santé. Le soir, on faisait des crêpes. Dans l'Antiquité romaine, la Chandeleur était représentée par la fête des Lupercales, en l'honneur de Lupercus, divinité protectrice des troupeaux. Celle-ci fut interdite en 494 par le pape Gélase Ier.
962.
Le pape Jean XII proclame Othon Ier le Grand, roi d'Italie et de Germanie, empereur d'Occident. L'idée romaine et carolingienne ressuscite dans le Saint-Empire romain germanique. Fils du Saxon Henri l'Oiseleur, Othon le Grand imposera bientôt sa tutelle à la papauté. En 972, il sera reconnu empereur par le basileus byzantin Nicéphore Phocas.
1836.
À Rome, mort de Maria-Letizia Ramolino, mère de Napoléon Ier. Ses obsèques s'y dérouleront en présence de ses fils Jérôme, ex-roi de Westphalie, et Lucien, prince de Canino. Le cercueil, portant l'aigle impériale française aux ailes déployées, sera transféré de Corneto (Latium) à Ajaccio en 1851.
1843.
Première représentation, à Dresde (Allemagne), du Vaisseau fantôme de Richard Wagner.
1848.
Fin de la guerre entre le Mexique et les États-Unis. Outre le Texas, le Mexique cède la Californie et le Nouveau-Mexique pour la somme de 15 millions de dollars.
1882.
Naissance à Rathgar, près de Dublin de l'écrivain irlandais James Joyce.
1889.
Naissance à Tulle de l'écrivain régionaliste Charles Silvestre (Prodige du cœur, prix Femina en 1926). Ami de Charles Maurras, il collabora à l'Action française.
1922.
Publication du roman Ulysse, de James Joyce. Son entourage avait tenu à faire coïncider cette date avec l'anniversaire de l'écrivain.
1925.
Mort à Halle du germaniste et préhistorien Hans Hahne, ancien élève de Gustav Kossinna (Totenehre im alten Norden, 1929).
1944.
Mort au camp de concentration de Sonnenburg, en Allemagne, de l'avocat maurassien et résistant liégeois Paul Hoornaert, fondateur en 1922 de la Légion nationale.
1970.
Le jour même de sa mort, un dernier message politique du philosophe Bertrand Russell est lu au Caire, lors d'une conférence internationale de parlementaires : "On nous dit souvent que nous devons sympathiser avec Israël à cause des souffrances des Juifs en Europe. Je n'y vois aucun motif de prolonger aucune souffrance. Ce que fait Israël aujourd'hui est inadmissible : invoquer les horreurs du passé pour justifier celles du présent n'est que grossière hypocrisie".