C'était le 10 octobre... (10/10/2024)
1762.
Le Parlement de Paris ordonne la suppression de la Compagnie de Jésus.
1790.
Naissance à Mâcon d'Alphonse de Lamartine.
1813.
Naissance du compositeur italien Giuseppe Verdi, dans le hameau de Roncole (province de Parme).
1841.
Mort à Berlin-Charlottenburg de l'homme politique et historien du droit allemand Otto Friedrich von Gierke (Das deutsche Genossenschaftsrecht, 1868-1913).
1853.
Le Français Charles Bourseul invente un appareil pour converser à distance : le téléphone. En août 1854, il exposera dans L'Illustration les grandes lignes de son système, mais l'Académie des sciences considérera son idée comme utopique. La direction des Postes lui conseillera de se tourner à l'avenir vers des occupations plus sérieuses.
1930.
Ouverture de l'université flamande de Gand.
1942.
Dans La Gazette de l'Enseignement, publication soviétique, on lit : "Beaucoup de nos écoles sont envahies par une inexplicable peur de prendre des mesures de rigueur contre ceux qui violent l'ordre".
1948.
Jules Moch, ministre socialiste de l'Intérieur, déclare : " J'ai la certitude que les agents communistes français ont reçu une somme de 100 millions pour mener leur campagne de désorganisation contre notre économie". On est alors en pleine grève des houillères. Le 11, le gouvernement présidé par Henri Queuille (radical) rappelle 30000 hommes de la classe 47 et autorise les CRS à tirer "après les sommations d'usage". Le 15, le gouvernement supprime les allocations familiales aux mineurs n'ayant pas travaillé au moins 18 jours dans le mois. La CGT s'incline et ordonne de reprendre le travail.
1963.
Mort à Plascassier, près de Grasse, de la chanteuse Édith Giovanna Gassion, dite Édith Piaf.
1975.
Inauguration à Paarl, dans la province sud-africaine du Cap-Occidental, du monument en l'honneur de la langue afrikaans (Afrikaanse Taalmonument). Œuvre du sculpteur Jan van Wijk, c'est le seul monument du monde célébrant une langue.
1985.
Mort à Hollywood de l'acteur et réalisateur américain Orson Wells (Citizen Kane, La Splendeur des Amberson, La Dame de Shanghaï, Le Troisième Homme, Mister Arkadin).
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Commentaires
Oui, mais encore?
Écrit par : Jean de Mezzaluna | 10/10/2009
@JdM : voir qu'une telle situation est parvenue à inquiéter une dictature, et plus particulièrement l'une de ses plus importantes administrations (l'école), laisse dubitatif sur la capacité de notre (pseudo) démocratie à s'y confronter.
Écrit par : Le Photon | 10/10/2009
@ Le Photon
Que voyez vous entre une dictature et ce que vous appelez une "(pseudo) démocratie" ?
Quelles sortes de "mesures de rigueur contre ceux qui violent l'ordre" souhaiteriez-vous pour notre démocratie ?
Écrit par : Ermite | 11/10/2010
@ Ermite :
N'étant pas certain de bien saisir votre première question, je la reformule telle que je la comprends (reprenez-moi si je me trompe) : "que voyez-vous [comme différence] entre une dictature et ce que vous appelez une '(pseudo) démocratie' ?"
A mes yeux, la différence consiste en l'hypocrisie de la "pseudo démocratie" quant à la liberté dont est censé jouir le peuple, liberté qui n'est qu'illusoire (j'estime ainsi que la France d'aujourd'hui demeure "de jure" une république mais non "de facto" une démocratie) ; il me semble qu'on ne vante jamais autant la liberté, l'égalité et la fraternité que lorsque l'on a l'intention de plus ou moins en priver le peuple... à la manière des "démocraties populaires" et autres "républiques démocratiques".
A l'inverse, la dictature prive ouvertement le peuple de cette liberté, arguant que c'est pour son bien - que ce soit provisoirement comme dans la dictature romaine, ou plus durablement comme dans les dictatures "modernes".
Quant à votre deuxième question, je n'ai plus rien à souhaiter pour notre démocratie puisque, pour moi, ce n'en est précisément plus une ; juste une chose, peut-être : que pourrisse totalement son cadavre, "come what may !" ; et si l'incapacité du gouvernement à agir contre les "violeurs d'ordre" ne me paraissait pas relever d'un calcul politique visant à entretenir un climat justifiant la réduction des espaces de liberté, j'en sourirais.
Écrit par : Le Photon | 11/10/2010